Selon Libération, Alexandre de Juniac a estimé que, pour retrouver une place de leader sur le marché des compagnies aériennes, le personnel Air France était prêt à faire les efforts nécessaires. « On demande des efforts de productivité à nos personnels et je crois qu’ils sont dans leur grande majorité prêts à le faire et les organisations syndicales aussi », a déclaré Alexandre de Juniac sur la radio Europe 1. Il a ajouté que l’écart de coût entre Air France et Lufthansa où British Airways est de l’ordre de 30% avant de préciser que la situation est très sérieuse mais que la faillite n’est pas encore là.
Les syndicats PNC ne se prononcent pas contre le plan mais demandent qu’il soit ajouté une clause de retour à meilleure fortune, des garanties sur l’emploi ou encore que ce ne soit pas plus de 20% de productivité qui soit demandé aux salariés. Seule la CGT semble vouloir refuser de signer ce plan quoi qu’il arrive.
Air France est à un tournant historique, rattrapé par les erreurs de gestion et la non-prise en compte d’une croissance de la concurrence, elle va devoir s’adapter en un laps de temps très court à la nouvelle donne du transport aérien international.