Le coronavirus plombe l’action Air France ce matin. Son arrivée en Italie durant le week-end semble avoir fait réagir les investisseurs. Si le SRAS ou encore le H1N1 n’avaient pas eu de répercussion importante, il semblerait que le virus chinois millésime 2019 ne soit pas dans la même lignée.
Sa propagation commence à sérieusement inquiéter et les experts ne semblent pas capables de se mettre d’accord sur son taux de mortalité, la durée d’incubation ou encore son taux de reproduction de base et même son origine.
Cette épidémie de coronavirus a fait dévisser l’action Air France – KLM ce matin de plus de 9.5% à 11.00 à la Bourse de Paris.
Le Chine est une source de revenus importante pour Air France et le coronavirus va coûter entre 150 millions et 200 millions d’euros, pour le moment.
Le coronavirus est donc en Italie et si l’action Air France – KLM décroche autant c’est que l’incertitude sur l’évolution est des plus grandes. L’Europe risque-t-elle d’être touchée comme la Chine ? Les vols intra-communautaires vont-ils être annulés ? De plus, si l’Europe est réellement touchée qu’adviendra-t-il des passagers partant du vieux continent vers les Amériques ou encore l’Afrique ?
Le coronavirus plombe l’action Air France – KLM ce matin mais c’est toutes les compagnies aériennes européennes qui ont impactées :
- Air France -9.5%
- Lufthansa -7.35%
- IAG -7.4%
- Turkish Airlines -5.30%
Air France – KLM voit son action plonger ce matin et l’avenir s’assombrir un peu plus. Après le long-courrier vers l’Asie le moyen-courrier pourrait bien être impacté par le coronavirus. Pour le moment les syndicats n’ont, à notre connaissance, pas réagi concernant un éventuel droit de retrait pour les vols vers Milan ou l’Italie.
Le secteur aérien européen risque d’être bien plus impacté par le coronavirus que par les précédentes épidémies chinoises et le plongeon de l’action Air France – KLM de ce matin pourrait bien n’être que le début d’une chute bien plus importante en cas de propagation en Europe
Tout es bon pour plomber l’action AF
Quand les marchés s’intéressent plus à l’économie qu’à l’humain