Air India a annoncé n’avoir trouvé « aucun problème » avec le mécanisme de verrouillage des interrupteurs de contrôle du carburant après avoir effectué des inspections de précaution sur tous ses avions Boeing 787 et 737.
La compagnie aérienne a partagé cette information dans un communiqué daté du 22 juillet 2025. Cela fait suite aux premières constatations selon lesquelles les interrupteurs du vol AI171 étaient en position « cutoff » juste avant le tragique accident survenu à Ahmedabad.
Air India a déclaré avoir commencé les inspections volontaires des commutateurs de carburant sur les Boeing 787 et 737 le 14 juillet 2025 et les avoir achevées dans les délais fixés par la Direction générale de l’aviation civile indienne (DGCA). La compagnie aérienne a confirmé avoir informé l’autorité de régulation de la fin des contrôles.
La compagnie aérienne a déclaré que les inspections concernaient également les Boeing 737 exploités par sa filiale à bas prix, Air India Express.
« Air India reste engagé envers la sécurité des passagers et des membres d’équipage », conclut le communiqué du transporteur.
Le rapport préliminaire d’enquête sur l’accident, publié par le Bureau d’enquête sur les accidents d’aviation (AAIB) de l’Inde le 12 juillet 2025, n’a trouvé aucun défaut antérieur dans les moteurs ou les interrupteurs de commande de carburant de l’avion.
Cependant, les vérifications ont été initiées après que les premières constatations de l’AAIB ont indiqué que les deux interrupteurs de commande de carburant sur le Boeing 787 du vol Air India AI171 étaient passés de « RUN » à « CUTOFF » quelques secondes après le décollage, entraînant l’arrêt des deux moteurs. Le rapport de l’AAIB n’a attribué cet incident à aucun des deux pilotes.
Le 16 juillet 2025, le Wall Street Journal rapportait que le commandant de bord aurait peut-être coupé l’alimentation en carburant de l’avion dans le cockpit peu après le décollage.
Le reportage du WSJ fait référence à l’enregistreur vocal du poste de pilotage, qui a enregistré une conversation au cours de laquelle le copilote a interrogé le commandant de bord sur les raisons pour lesquelles il avait mis les commandes de carburant en position « cutoff ». Le commandant de bord aurait répondu qu’il ne l’avait pas fait. Bien que l’AAIB ait également mentionné ce dialogue, il n’a pas précisé quel pilote avait tenu ces propos.
Cette conversation aurait incité les enquêteurs à se concentrer sur les actions du pilote, à déterminer pourquoi les interrupteurs ont été activés et à déterminer si l’action était accidentelle ou involontaire. Un rapport final de l’AAIB est attendu d’ici 12 mois.