Un Airbus A380 d’Air France a fini son vol à Hambourg au lieu de Paris car il n’avait pas assez de carburant. C’est à cause du lancement d’une fusée Soyouz et la fermeture d’une partie de l’espace aérien du Kazakhstan et du Kirghizistan que le très gros porteur d’Air France a fini son vol à Hambourg au lieu de Paris selon un porte-parole de la compagnie aérienne.
Le vol Air France Shanghai – Paris a donc fait une escale à Hambourg pour compléter les pleins afin de pouvoir relier Paris avec le carburant nécessaire selon la règlementation. Au final c’est environ 3 heures de retard pour l’équipage et les passagers.
L’histoire ne dit pas si d’autres appareils ont eu le même problème mais il est assez étonnant que le surplus de carburant nécessaire n’ait pas été pris au départ (sauf si avion déjà rempli au max). Sauf erreur de notre part, il devait bien y avoir des NOTAM (Notice To Airmen) concernant le tir Soyouz pour prévenir l’équipage afin qu’il fasse le nécessaire dans sa préparation du vol. Ça rappelle étrangement Ryanair et les orages de l’été dernier.
ÉDITION
Voici l’avis d’un pilote long-courrier sur cet événement:
Vu le pays indiqué, il est possible que l’information ait été publié tardivement ou mal publiée. Sur les pleins, je doute que l’équipage soit parti ainsi, sachant qu’il devrait faire une escale technique, sans modifier le plan de vol. Ce serait une faute grave vis-à-vis de la DGAC qui mettra forcément son nez dedans. Idem pour la préparation du vol, surtout que les vols LC sont préparés par un agent de dispatch avant d’être présentés aux pilotes. On serait alors sur une double erreur commune ?! Je penche plus pour une publication ou une annonce tardive qui a nécessité une escale technique car le rerouting était suffisamment important pour diminuer les réserves en-dessous du raisonnable / réglementaire.
Air france accumule beaucoup de petit probleme !!!
Mdr ramzi !!!!!
Comme lesquels dites moi… ici il s’agit de marges a respectées au niveau du carburant cette avion a été dérouté par les contrôleurs russes pour assurer le lancement d’une fusée….et de ce fait les marges carburant n’étaient pas suffisantes pour que l’avion puisse assurer un autre déroutement si nécessaire. Je pense au contraire moi que c’est plutôt sage de faire ainsi vous ne croyez pas ?
J’adore cet article : on ne sait rien, on ne comprend rien, mais on a plein de trucs à dire surtout sur les PNT qui eux auraient pu…..auraient dû….les mauvais ….. Digne de l’article du Monde, d’ailleurs pompé à 99%.
Désolé Sandrine. Je ne fais plus de social à ce niveau. L’un des brillants copieurs …pardon rédacteurs de cet article pourrait-il m’apprendre à piloter ? On est si mauvais à AF 😉
Aucun souci Patrick ….
Mais si Patrick Benoit, on sait que l’A380 n’avait pas assez de pétrole pour finir son vol selon les minimum d’emport IFR… Ce que l’on ne sait pas c’est pourquoi, mauvaise préparation du vol ? Mauvaises évaluation des vents ? Pas de NOTAM pour le tir Soyouz ? Si vous avez la réponse n’hésitez surtout pas a éclairer notre lanterne !
Ben, je fais comme vous apparemment : je lis le Monde. Sauf que je ne tape pas sur mes collègues pour le plaisir.
Tout le monde, même les non initiés reconnaissent que c’est un non événement. Alors que ça fasse un article chez vous est étonnant, voire insultant.
Mauvaise évaluation des vents….pas mal…le missile a dû déplacer les masses nuageuses et rogner les 5% de réserve de route……
Normalement, on cherche des réponse et après on fait un article…normalement….
Ou alors on chercher la sensation 😉 Et là, une réponse ?
En parlant de réponse….vous voulez en venir où avec cet article ? Restaurer la confiance des PNC envers les PNT ? Faire du CRM ?
Autre chose : je ne me cache pas derrière PNT Contact 😉
Patrick Benoit, on cherche juste à comprendre comment cela peut arriver ! Perso quand je dois me dérouter pour remettre du pétrole dans mon zinc j’ai la sensation d’avoir un peu merdé ma préparation et je cherche à savoir ou j’ai merdé… Dans le cas présent il est clair que ce n’est pas l’événement du siècle, et loin de là, mais un peu de curiosité intellectuelle ne fait pas de mal, enfin pas pour tous à première vue….
Je suis désolé que vous merdiez la préparation de vos vols….. Pour un bon enquêteur, ne serait-il pas envisageable que l’équipage soit moins mauvais que vous ? Allons soyons sérieux…..chercher soi-disant à comprendre en supposant la réponse d’entrée…..quelle déontologie…. Il vaut peut être mieux effectivement se cacher derrière un logo….
Ok, c’est normal, tout va bien et passez votre chemin braves gens… Merci pour vos intéressantes hypothèses…
Bien sur…toujours anonyme…..mais vexé…la classe….
Cette procédure n’a rien d’anormal ni d’exceptionnel. Si un NOTAM a été émis après le décollage de l’avion (ce qui est possible si Baikonour attend des conditions météo favorables), alors l’avion doit réaliser un long détour et n’est réglementairement plus autorisé d’aller à destination. Cela n’a rien à voir avec Ryanair dont l’aéroport était fermé, ou même Air France qui avait du se poser en Syrie en raison des émeutes sur un aéroport du Liban. La situation était fréquente au dessus de l’Irak ou de l’Afghanistan pendant des opérations militaires.
L’avion a certainement décollé avec les réserves nécessaires habituelles (entre 2 et 3h de pétrole en plus de ce qui est nécessaire pour le trajet). Cela lui permet bien d’arriver à Paris malgré un détour de 2h, mais plus assez si une remise de gaz ou des stacks sont nécessaires arrivé à CDG, d’où ce posé improvisé
Merci pour ce commentaire Fort intéressant qui a le mérite de donner une hypothèse plausible pour expliquer ce désagrément.
C’est pour ce genre de situation qu’on choisit des aérodromes de dégagement!
Il savère que des problèmes techniques sur le lanceur ont modifiés l’heure de lancement initiale.Un ami était sur ce vol et en parlait ce matin.
Merci Gorgar pour cette précieuse information.