5 octobre 2024
Malaysia Airlines B777

Boeing 777 Malaysia Airlines © Domaine Public

MH370; les recherches continuent

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Boeing 777 Malaysia Airlines © Domaine Public
Boeing 777 Malaysia Airlines © Domaine Public

Les recherches aériennes menées dans l’océan Indien pour tenter de retrouver des débris susceptibles d’appartenir au Boeing 777 de la Malaysia Airlines n’ont pour le moment rien donné et il n’est pas impossible que les objets repérés sur des images satellite prises il y a cinq jours aient coulé, a déclaré vendredi le vice-Premier ministre australien.

Cinq avions quadrillent une zone située à environ 2.500 km au sud-ouest de Perth, dans l’extrême sud de l’océan Indien, où leurs recherches des possibles débris du Boeing sont compliquées par une visibilité limitée.

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En outre, il n’est pas certain que les objets en question, repérés sur des images datant du 16 mars, soient toujours à la surface d’une mer réputée pour ses vagues énormes, ses courants puissants et ses vents violents.

“Les objets qui flottaient sur la mer à ce moment-là ne flottent peut-être plus”, a souligné le vice-Premier ministre australien, Warren Tuss. “Ils ont peut-être coulé.”

Les deux objets repérés sur les images satellite, dont le plus grand mesure 25 mètres de long et l’autre cinq mètres, sont considérés comme les enquêteurs comme la piste la plus crédible à ce jour pour retrouver la trace du vol MH370 qui a disparu peu après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin, le 8 mars, avec 239 personnes à son bord.

Mais un ancien enquêteur spécialisé dans les accidents aéronautiques souligne que dans de nombreux cas, les recherches sont parties sur de fausses pistes, créées par des conteneurs perdus en mer.

Les recherches se poursuivent d’ailleurs en parallèle dans d’autres régions, y compris dans un large arc qui court vers le nord du Laos jusqu’au Kazakhstan.

Dans l’océan Indien, les trois avions australiens P3 Orion sont désormais appuyés par un avion de recherches de la marine américaine, un P8 Poseidon, et par un avion civil, a précisé l’Agence australienne de sécurité maritime (AMSA).

La zone de recherches couvre 23.000 km2.

“C’est l’un des endroits les plus inaccessibles que l’on puisse imaginer à la surface de la Terre, mais s’il y a quelque chose, nous le trouverons”, s’est engagé le Premier ministre australien Tony Abbott en marge d’une visite en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

“Nous le devons aux familles de ces gens”, a-t-il ajouté.

485 MILLIONS D’IMAGES SATELLITE

Un navire marchand norvégien se trouve par ailleurs dans le secteur et un autre bâtiment est attendu ce vendredi.

Le brise-glace chinois Xuelong, ou Dragon des neiges, devrait appareiller lui du port de Perth dans la journée, rapporte l’agence officielle de presse Chine nouvelle. Les deux tiers environ des passages à bord du vol MH370 sont des ressortissants chinois.

Parallèlement, les spécialistes des images satellite vont continuer d’examiner les clichés.

Les images à l’origine de cette piste ont été prises le 16 mars. La masse de clichés et de données à analyser explique pourquoi l’AMSA ne les a reçues que jeudi matin, a dit Warren Truss.

“Ce travail va se poursuivre pour tenter d’obtenir davantage d’images avec une meilleure résolution de sorte que nous ayons plus de certitudes sur l’endroit où se trouvent ces débris, sur la façon dont ils se sont déplacé et de sorte que nous puissions mieux déterminer les moyens à mettre en oeuvre dans ces recherches”, a-t-il ajouté.

La société américaine DigitalGlobe, qui collecte des images satellite pour le compte du gouvernement des Etats-Unis et d’autres nations, a confirmé que ces images dataient du 16 mars.

Son porte-parole, Turner Brinton, a expliqué que la société, basée dans le Colorado, avait fait appel à un vaste mouvement participatif qui a impliqué plus de 6,3 millions d’internautes pour passer en revue plus de 485 millions d’images.

Quand bien même les débris seraient retrouvés et formellement identifiés comme ayant appartenu à l’avion de la Malaysia Airlines, la tâche qui attendra alors les enquêteurs sera particulièrement ardue.

Des modélisations et des simulations par ordinateur, intégrant les données océanographiques, pourraient les aider à retracer le trajet suivi par ces débris ballottés par les vents et par les courants marins et de déterminer le lieu d’impact. Et éventuellement de retrouver les “boîtes noires” du Boeing, indispensables pour comprendre pourquoi l’avion a viré de bord.

Avec l’aimable autorisation de Challenges.fr
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