Air France a suspendu le survol de la mer Rouge. En effet, des pilotes ont repéré un objet lumineux à haute altitude au large des côtes du Soudan.
Air France a pris la décision de stopper le survol de la mer Rouge dimanche. A ce moment deux avions Air France en provenance de Paris Charles de Gaulle à destination de Madagascar et du Kenya étaient en vol. Les plans de vol les auraient fait survoler la mer Rouge.
Les vols Air France AF934 à destination d’Antananarivo et AF814 à destination de Nairobi ont fait demi-tour et se dérouter vers Paris.
Le vol AF934 d’Air France a quitté Paris tard dimanche soir. Le plan de vol prévoyait que le Boeing 777-200 survolerait l’Arabie saoudite puis volerait vers le sud au-dessus d’Oman afin d’éviter la mer Rouge.
Dans un communiqué publié sur son compte officiel X, Air France a déclaré :
Par mesure de précaution, Air France a décidé de suspendre ses vols au-dessus de la zone de la mer Rouge jusqu’à nouvel ordre. En conséquence, l’itinéraire de certains de ses vols a été modifié. Selon leur localisation, certains appareils ont pu faire demi-tour et revenir atterrir à leur aéroport de départ, comme le vol AF934 de Paris à Antananarivo.
Cette décision fait suite à la suspicion d’observation par un équipage d’un objet lumineux à haute altitude dans la zone soudanienne. Air France rappelle que la sécurité de ses clients et de ses équipages est son impératif absolu.
Un porte-parole de la compagnie aérienne a rejeté les informations antérieures selon lesquelles les pilotes avaient vu un missile à haute altitude.
En octobre, Air France a ouvert une enquête interne après le survol d’un de ses avions de l’Irak alors que l’Iran lançait une attaque de missiles balistiques contre Israël.
En effet, les vols AF vers La Réunion / Maurice vont virer le sultanat d’Oman et rallongent la route d’une heure…
Pendant ce temps, les vols French Bee maintiennent la route habituelle…
Ou est l’erreur ?
Expérience vécue sur le vol AF876 de Zanzibar à Paris via Dar es salam le 4 novembre . Plus de 3:30 de retard à l arrivée à Paris avec ratage de correspondances pour certains et d autres qui n ont pas pu reprendre le boulot le jour même comme prévu initialement . Personnellement , aucun mail de la compagnie reçu pour expliquer la situation et le retard entraîné. Bien entendu, tous les voyageurs ont fait une réclamation et AF argue de circonstances extraordinaires pour éviter de régler l’indemnisation légale fixée par le règlement CE 261/2004. Si toutes les compagnies avaient tenu la même position, l argument aurait été justifié mais certaines compagnies n ont pas dérouté leurs vols vers l Océan Indien. Doit on en déduire que ces compagnies font fi de la sécurité de leurs passagers ? J en doute …