Air France avait fait le tour de la planète avec la photo des cadres de la compagnie aérienne fuyant les salariés avec leurs chemises arrachées. Hier a commencé le procès en appel de 12 salariés et ex-salariés de l’entreprise.
Les faits ont eu lieu le 5 octobre 2015 lors d’une manifestation contre un projet de restructuration qui menaçait la pérennité d’environ 2 900 emplois au sein d’Air France.
Les syndicats voient dans ce procès un procès « politique », ils rappellent que Manuel Valls, alors premier ministre, avait demandé des sanctions exemplaires. Philippe Martinez fait remarquer que, par contre, la violence patronale n’est jamais condamnée.
Les avocats d’Air France ont indiqué regretter ce nouveau procès :
Ils victimes de se replonger dans ces évènements, qui ont été choquants pour tous.
L’avocat des prévenus a, de son coté, plaidé pour une nullité de la procédure en indiquant qu’Air France devrait être également jugé pour délit d’immixtion dans un conflit social.
A quelques jours d’un mouvement social au sein d’Air France ce procès pourrait bien mettre le feu à la poudre.