Air France devant la justice ce vendredi. L’affaire de « la chemise arrachée » est de retour et, cette fois, c’est la compagnie aérienne qui est accusée ainsi que deux sociétés de sécurité.
La CGT a décidé de poursuivre ces sociétés pour « immixtion dans un conflit social » et a appelé à un rassemblement devant le tribunal de Bobigny ce matin.
Le 5 octobre 2015 des grévistes avait envahi la salle de réunion ou se tenait le CCE qui venait d’annoncer le plan de restructuration que devait permettre à Air France de sortir de la crise. Trois salariés ont été jugés et condamnés pour violences à des peines de prison avec sursis. C’est ces trois-là et le syndicat SGT qui ont attaqué Air France.
La CGT a indiqué :
La loi est claire sur le sujet : une direction d’entreprise n’a pas le droit de faire appel à des sociétés de sécurité pour s’immiscer dans un mouvement de grève. C’est pourtant ce qui s’est passé le 5 octobre 2015.
Du côté d’Air France on rappelle que les agents de sécurité avaient été embauchés uniquement pour assurer la sécurité des dirigeants présents à ce CCE. Dans un communiqué à l’AFP Air France précise :
Air France dénonce fermement l’artifice qui consiste à transformer les victimes en prévenus et les prévenus en victimes (…) ce n’est pas la société de sécurité qui s’est immiscée dans le conflit, mais la manifestation qui est entrée par effraction dans le siège d’Air France.
A suivre donc…