Air France et ses pilotes ont vraiment beaucoup de mal à avancer dans la même direction. Le climat social entre la direction de la compagnie aérienne française et ses pilotes semble loin d’être au beau fixe et l’avenir de plus en plus sombre.
Il y a quelques jours, lors de l’arrivée officielle de l’Airbus A380 au Mexique, Frederic Gagey annonçait que 2016 ne sera pas, pour Air France, une année de croissance pour l’offre long-courrier. Cela est dû, a-t-il précisé, à la position du SNPL qui refuse tout accord concernant les gains de productivité. Air France va donc voir sa flotte long-courrier fondre de 5 appareils quand celle de KLM va grossir de 10 appareils (court et long confondus).
A cela s’ajoute la prime versée à tous les personnels de la compagnie aérienne Air France mais, pas aux pilotes ! Ces derniers n’ayant pas atteint les objectifs de Transform 2015, la direction ne leur versera pas la prime de 400 euros.
Autant dire que les pilotes n’apprécient pas beaucoup cela. Sur les réseaux sociaux ont peut lire que certains vont se « venger » sur la consommation carburant. « Ce sera fuel prévu + 10 tonnes…. » Peut-on lire ici ou là… Si l’on prend un coefficient de transport de 1.3 (c’est environ celui d’un Boeing 777 par exemple) on en arrive au fait que, pour transporter ces 10 tonnes de kérosène supplémentaires l’appareil va consommer environ 2.3 tonnes de kérosène en plus…
Pas de nouveaux avions et même moins d’avions, pas de prime, les pilotes Air France semblent ne pas apprécier le programme 2016 que leur a concocté la direction Air France, iront ils jusqu’à la grève comme en septembre 2015 ou se contenteront ils, pour certains, de saborder l’entreprise ?
RT @pnc_contact: Air France, pilotes et direction en conflit ?, suivez le lien. https://t.co/ChfmiqCse8 #airfrance #snpl #avgeek #pilotesen…
Tout d’abord, je suis très étonné par la liberté de ton et les informations parfois confidentielles qui sont révélées par certains pilotes hommes et femmes sur les réseaux et notamment twitter. Etre dans des fonctions « visibles » au SNPL Alpa impose une discipline personnelle et un sens de la mesure dans la communication …
Sur le fond, le bureau actuel SNPL est en échec complet et n’a aucune chance de rallier les pilotes dans une nouvelle grève…c’est de la provoque et personne n’est dupe. A bout de souffle, les conflits se multiplient entre pilotes du SNPL. Le dernier étant avec les pilotes Hop et Britair…cf « la guerre des pilotes aura bien lieu ! »…ambiance…
Dans un groupe qui est drivé par KLM et aidé par le pétrole bas (merci l’Arabie Saoudite et maintenant l’Iran, comme quoi n’en déplaise au SNPL, les pays arabes ne sont pas tous de méchants concurrents qui ne respectent pas les règles…) :
Dans une Europe où il n’y a peut-être plus de place pour 3 majors et où AF est une proie.
Le SNPL ne fait pas la même analyse de la situation et surtout des actions à mener , est toujours focalisé dans une guerre de personnes avec son dirigeant, aveuglé par le maintient d’une rente qui est structurellement décroissante…
Au final, c’est la concurrence qui peut ,une fois de plus, remercier le SNPL Alpa pour son aide précieuse.
La guerre de tranchée va durer jusqu’après les élections puis le sujet principal du maintient de l’Etat dans le capital va vraisemblablement être tranché…
Steeve enjoy…!
Le contraire aurait été étonnant!!
cela s’apparente à une attitude d’enfants gâtés. » papa tu ne me donne pas mon bonus, ben je vais te pourrire la vie ».
J’ose penser que çe sont des cas isolés qui mettront à exécution leur menace d’emport carburant plus important que prévu, et que le bon sens reviendra au sein d cette population.
Ils perdent de + en + de crédibilité aux yeux de la population et de leur clientèle qui assurent leur salaire, si tant est qu’ils s’en soucient..
Cet article ne réinvente pas l’eau chaude…
Dire que la direction et les pilotes ne sont pas d’accord est un secret de Polichinelle, surtout si on réduit la direction à Mr Gagey et les pilotes au président (contesté) du SNPL !
Si certains pilotes espèrent se venger en prenant plus de fuel, je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure réponse. D’abord parce que l’impact en est limité par le cours du Jet A1, ensuite parce que ça va créer des tensions dans les équipages (pas bon pour la Sécurité des Vols), et enfin parce que c’est pas en plombant les comptes (pour autant que ça les plombe), que l’on va arranger le problème !
Laisser le choix entre la grève et la « casserole » montre que l’auteur a bien peu de recul sur la situation. J’aimerais bien savoir quelle est sa position et ses motivations pour mieux comprendre son propos…
Il est PN…
Comment l’équipage pourrait être au courant de la quantité de pétrole emportée versus celle nécessaire?
En fonction de la météo et d’autres paramètres le pilote peut déterminer la quantité de pétrole qui lui est nécessaire. Il peut prendre le minimum légale ou choisir d’en rajouter de façon excessive.
Je répondais à Christophe qui envisage des tensions équipages. mais sincèrement je ne vois pas comment les pnc peuvent connaitre les chiffres et les apprécier.