Hier a débuté le procès en appel d’Air France qui est accusé de travail dissimulé et avait perdu en première instance s’était vu infligé une amende de 150 000 euros. Air France partage le banc des accusés avec la société Prétory qui lui fournissait les agents de sécurité qui opéraient à bord de certains vols de la compagnie aérienne française.
Air France a eu recours à des agents de sécurité en cabine après les attentats du 11 septembre. C’est Pretory qui lui fournissait ses personnels mais ces derniers étaient payés en parti au noir via un compte au Luxembourg. Air France se défend en indiquant qu’elle ne connaissait pas le montage de Pretory mais elle est accusée par les salariés de l’entreprise de sécurité. Ils affirment qu’Air France est responsable car elle savait très bien que les conditions qu’elle imposait à son sous-traitant n’étaient pas tenables. De plus, en tant que donneur d’ordre, elle se devait de vérifier la légalité des contrats.
Aujourd’hui c’est le tour de l’avocat général ainsi que celui des avocats des prévenus pour les réquisitions et plaidoiries.