Air France, de Juniac dit “non” au SNPL malgré le préavis de grève.
La principale revendication du SNPL a été rejeté par Alexandre de Juniac, il n’y aura pas de « pool pilot » pour les avions de plus de 110 places (Transavia et Air France majoritairement). Ses pilotes devant être, dans la logique du SNPL, aux conditions de travail et de salaire d’Air France. Avec des couts plus élevés de 43% cela n’aurait aucun intérêt économique pour Transavia.
Alexandre de Juniac a indiqué que « si on pouvait faire du low-cost avec les règles de fonctionnement d’une compagnie traditionnelle, cela se saurait ! » avant d’ajouter, « Air France a accumulé au fil des années des avantages qui font que ses coûts et ses conditions d’exploitation sont bien supérieurs à ceux de Transavia. Il n’est donc pas possible d’aller travailler chez Transavia aux conditions d’Air France, sauf à tuer Transavia ».
Le SNPL ferait bien de réfléchir avant de se braquer car le groupe Air France pourrait tout à fait prendre l’option de développer Transavia via des bases en Europe au détriment de Transavia France qui resterait avec ses 14 appareils.
Air France est déficitaire depuis 7 ans et une nouvelle grève pourrait bien aggraver encore un peu plus la situation de la compagnie aérienne. Estimée à environ 25 millions par jour la grève, si elle durait, pourrait balayer tout espoir de retour à l’équilibre pour 2014.
A l’heure où le marché de l’emploi des navigants n’est pas au sommet de sa forme, comme tous les autres d’ailleurs, il serait peut-être judicieux de penser aux créations de postes qu’un développement de Transavia en France pourrait engendrer.
Et pan