Les américains et les chinois ont rendu publiques des images satellites de débris flottant au sud-ouest de l’Australie la semaine dernière. Même si rien n’est certain pour le moment, l’espoir de savoir ce qu’il est advenu au Boeing 777-200 de la Malaysia Airlines et de ses 229 passagers est de nouveau présent. Même si cela semble de plus en plus improbable, le ministre de la défense malaisien a indiqué samedi 22 mars qu’il avait encore espoir que les passagers soient vivants avant d’ajouter « Si cet effort conjoint des plus grandes puissances de la planète (les États-Unis, la Chine, le Japon…), avec les moyens les plus sophistiqués qui existent, n’aboutissent pas à retrouver la trace de l’avion, alors qui d’autre en serait capable ? ».
L’enquête technique continue de piétiner, pourquoi avoir coupé le transpondeur ? les systèmes ACARS ? Il n’y a aucune raison logique à cela sauf à vouloir disparaitre des écrans radars et autres systèmes de suivi du vol. « En dix ans de vol, je n’ai jamais éteint un transpondeur car il n’y a tout simplement jamais de raison pour le faire », nous indique un pilote de 777 d’une autre compagnie asiatique. « C’est une manipulation extrêmement simple. Le bouton est situé entre le pilote et le co-pilote et il suffit de le mettre en position off ».
On est devant un scénario qui ne ressemble à rien de connu, pas une prise d’otage, pas un détournement ni même un suicide d’un des pilotes. C’est le flou le plus total car personne ne comprend la méthode ni les intentions des pilotes aux commande du MH370.
On ne peut donc qu’espérer retrouver les 2 boites noires rapidement afin d’avoir une explication à ce qui a bien pu se passer au poste (Cockpit Voice Recorder) et au niveau technique de l’appareil. Ce cas intéresse plusieurs pays car comme le dit justement un ancien employé de Boeing ; « Ce cas intéresse le monde entier, les gouvernements, les avionneurs, les compagnies aériennes, les voyageurs… Si 26 pays participent aux recherches, ce n’est pas seulement pour aider la Malaisie et les familles des victimes, mais surtout pour comprendre comment ce scénario totalement inédit a pu avoir lieu »