Le CCE d’Air France, gérant les activités sociales et culturelles des quelque 50.000 salariés de la compagnie, est sorti du redressement judiciaire dans lequel il se trouvait depuis avril 2013, a-t-on appris le mercredi 15 janvier 2014 auprès de son administrateur.
“Le jugement a été rendu le 20 décembre 2013 par le tribunal de grande instance de Bobigny. Le tribunal a décidé l’arrêt du plan de redressement”, conformément au “calendrier prévu”, a précisé à l’AFP le cabinet de Me Philippe Blériot, confirmant des informations de presse.
“Le CCE fonctionne de nouveau de façon autonome, comme nous l’avions demandé”, a précisé l’administrateur judiciaire, selon qui “les efforts réalisés ces derniers mois” par le CCE “ont porté leurs fruits”.
En cause du redressement, une cessation de paiement
Le CCE d’Air France, en difficultés financières et confronté à une cessation de paiement, avait été placé en redressement judiciaire le 23 avril 2013 par le tribunal de grande instance de Bobigny.
Cette mesure, visant à protéger le CCE le temps qu’il renfloue sa trésorerie, visait à donner à l’administrateur des pouvoirs accrus, pour mettre en place de nouvelles mesures d’économies et faire avancer le plan de restructuration.
Selon le cabinet de Me Philippe Blériot, la fin du placement en redressement judiciaire a été rendu possible par la suppression “d’une trentaine” de postes sur environ 190, grâce à des départs volontaires, dans le cadre du plan social décidé par le CCE pour se redresser.
Le CCE d’Air France, l’un des plus importants de France avec un budget de l’ordre de 50 à 55 millions d’euros, est confronté à de fortes turbulences depuis des années. En 2009, un déficit cumulé de 15 millions d’euros sur la période 2005-2008 était mis au jour, en raison d’une mauvaise gestion.
Avec l’aimable autorisation de Challenges.fr
Eh ben… c’est reparti pour des avantages dans tous les sens.