5 octobre 2024
Malaysia Airlines B777

Boeing 777 Malaysia Airlines © Domaine Public

Tim Clark revient sur le crash du MH370

Dans une interview au journal allemand Der Spiegle, Tim Clark revient sur la disparition du vol MH370. La disparition du Boeing 777-200 de la Malaysia Airlines est sur le point de devenir la plus grande énigme de l’aéronautique et cela, pour Tim Clark, est inadmissible.

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Tim Clark © DR
Tim Clark © DR

Dans une interview au journal allemand Der Spiegle, Tim Clark revient sur la disparition du vol MH370. La disparition du Boeing 777-200 de la Malaysia Airlines est sur le point de devenir la plus grande énigme de l’aéronautique et cela, pour Tim Clark, est inadmissible.

Tim Clark est le PDG d’Emirates depuis 1985, c’est grâce à lui, entre autres, si la compagnie de Dubaï a pris un tel essor et est devenue une des premières compagnies aériennes au monde devant les majors européennes. En ce qui concerne la disparition du vol MH370 sa position est des plus claires : « La revue National Geographic a qualifié la disparition du MH370, probablement, de plus grand mystère de l’histoire de l’aviation. Nous ne devons pas admettre cela. Nous devons avoir le cœur net sur la façon dont cet avion a disparu ». Il a indiqué que, selon lui, il fallait améliorer les systèmes de contrôle des long-courriers. « Le transpondeur, l’appareil de reconnaissance de l’avion, peut être déconnecté de la cabine du Boeing 777. Dans ce cas, l’aéronef disparaît des radars. Un autre système nommé ACARS, utilisé pour le contrôle des systèmes de l’avion et du moteur, peut être aussi coupé par un pilote expérimenté. Il faut changer cela radicalement : nous ne devons pas permettre que l’avion se trouve en dehors d’une zone contrôlée de la terre. Je recommanderais aux constructeurs aéronautiques de rendre impossible la déconnection du transpondeur et de l’ACARS de la cabine » a-t-il confié au journaliste.

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Quand on lui demande ce qui a pu se passer sa réponse est simple et effrayante : « Je pense que quelqu’un a pris le contrôle de l’avion du dehors ». Qu’aucune trace de l’appareil, même pas un cousin de siège, n’ait été repéré en 7 mois est totalement invraisemblable. Habituellement, dans le cas d’un crash en mer, on découvre entre 10% et 15% de débris de l’appareil, là c’est aucun, comme pour le crash d’Ameliya Erkhart en 1939.

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