Air France – KLM a annoncé aujourd’hui vendredi 5 mai 2023 un résultat supérieur aux attentes au premier trimestre. Le groupe a également fait part d’un flux de trésorerie robuste. Cela est la conséquence de la reprise mondiale du transport aérien et de fortes ventes de billets d’été.
Le chiffre d’affaires du transporteur a augmenté de 42% en glissement annuel pour atteindre 6,33 milliards d’euros. C’est juste au-dessus des 6,30 milliards d’euros attendus en moyenne par les analystes.
Les compagnies aériennes et les exploitants d’aéroports bénéficient d’une forte reprise du trafic et d’une augmentation de la demande de voyages. Cela malgré une inflation élevée et des perspectives économiques incertaines.
Air France – KLM a déclaré ne pas voir d’impact de la crise du coût de la vie. Le groupe enregistre plus de 1,5 milliard d’euros de ventes de billets au premier trimestre et une forte demande sur son réseau.
Air France réduit sa capacité
Malgré le résultat du premier trimestre Air France – KLM a réduit ses perspectives de capacité pour l’ensemble de l’année 2023 à environ 95%. L’estimation précédente tablait sur une capacité comprise entre 95% et 100%.
Le groupe a déclaré que les attentes en matière de capacité réduite étaient dues à la pénurie de main-d’œuvre. Cela concerne en particulier les navigants. Cette baisse de capacité n’est pas liée à un manque de demande selon Air France – KLM.
Depuis l’année dernière, les grèves et les pénuries de personnel ont contraint les compagnies aériennes européennes à annuler des milliers de vols pour éviter les longues files d’attente dans les grands aéroports.
Air France – KLM a déclaré que l’impact des grèves du contrôle aérien français avait été limité. Il s’élève à des millions d’euros mais est inférieur à l’impact des grèves précédentes.
Le mois dernier, l’opérateur aéroportuaire français ADP avoir perdu environ 470 000 passagers entre janvier et mars. Cela en raison des grèves contre la réforme des retraites d’Emmanuel Macron.
Chez Transavia le résultat d’exploitation du premier trimestre a été impacté par les grèves du contrôle aérien . De plus la hausse des prix du carburant n’a pas aidé selon le groupe.
Au niveau du groupe, la perte d’exploitation trimestrielle s’est réduite à 304 millions d’euros, mais était plus large que la perte de 282 millions d’euros prévue en moyenne par les analystes interrogés par la société.