La crise du Covid-19 a entrainé la fermeture de beaucoup de frontières et les compagnies aériennes se positionnent sur les vols intra-européens et les DOM-TOM. L’Ile de la Réunion est une destination ou la guerre des prix dans l’aérien a débuté.
French Bee a positionné un quatrième Airbus A350 il y a peu. Elle a également annoncé un tarif a moins de 500 euros pour un aller – retour vers l’ile vanille. Air France a donc décidé de riposter avec un tarif à 388 euros pour toutes réservations avant le 6 septembre 2020.
Alors que French Bee utilise des Airbus A350 peu gourmand en carburant, Air France a positionné sur cette ligne des Boeing 777 qui ne sont pas du tout de la même génération. La facture carburant entre ces deux avions est bien différente.
La guerre des prix que se livre les deux acteurs du transport aérien Air France et French Bee pourrait bien faire mal a deux autres compagnies aériennes positionnées sur cette ligne.
Air Austral, la compagnie réunionnaise, fait la majorité de son chiffre d’affaire sur cette liaison. Air Austral va devoir se positionner mais la question est : en a-t-elle les moyens, rien n’est moins sure.
Corsair est-elle en pleine restructuration de sa flotte avec le départ des Boeing 747 et l’arrivée d’Airbus A330neo. Cependant, comme pour Air Austral, elle n’a peut-être pas les moyens de se battre avec Air France et French Bee. L’une est sous perfusion de l’Etat et l’autre a des liquidités pour tenir…
Le seul gagnant, le consommateur mais, pour combien de temps ? Voler à perte n’est pas un modèle économique viable sur le long terme !
C est à celui qui éliminera l’autre volons gratuitement ça devient n’importe quoi cette guerre des prix
« Sous perfusion de l’état ». C’est drôle de la manière dont vous parlez d’AF alors que UU vit intégralement de la région réunionnaise. Sans la région, la compagnie aurait probablement déjà fermé. Je n’ai pas l’impression qu’AF soit la compagnie sous la perfusion de l’état ?