Aujourd’hui le Figaro indiquait que les éléments recueillis « orientent les enquêteurs vers une erreur de l’équipage d’Air France». Le Bureau Enquête et Analyses a vivement réagi en indiquant que « sacrifier au sensationnalisme en publiant des informations non validées alors que l’exploitation des données des enregistreurs de vol ne fait que commencer est une atteinte au respect des passagers et des membres de l’équipage décédés ». Le BEA indique clairement qu’à ce stade de l’enquête aucune conclusion ne peut être tirée.
En fait il semblerait que tout vienne d’une note approuvée par le BEA qu’Airbus industrie a fait passer aux différents possesseurs d’Airbus A330 indiquant qu’aucune mesure n’était nécessaire immédiatement. Pour finir par une conclusion digne d’un normand nous pouvons dire que les boîtes noires n’ont pas mis en évidence la responsabilité d’Airbus mais qu’elles ne l’ont pas écartée définitivement.