La Commission européenne a autorisé une aide du gouvernement français de 119,3 millions d’euros pour la restructuration de la compagnie Air Austral afin de retrouver sa viabilité.
Dans un communiqué publié le 5 janvier, la Commission européenne a également indiqué qu’un montant de 17,5 millions d’euros avait été alloué pour indemniser l’entreprise des dommages subis du fait de la pandémie de COVID-19 entre le 17 mars et le 30 juin 2020.
Selon la Commission, après cette approbation d’une aide au sauvetage sous la forme d’un prêt de 20 millions d’euros de l’État français à Air Austral le 18 janvier 2022, la France a officiellement notifié à la Commission l’aide à la restructuration de 119,3 millions d’euros destinée au financement d’un plan de restructuration.
Air Austral, un plan a long terme
De plus, la Commission souligne que ce plan permet de permettre la viabilité à long terme de la compagnie aérienne Air Austral et ainsi d’éviter sa faillite. Dans le même temps, le financement public du plan de restructuration suit le principe de proportionnalité, ce qui signifie que puisque le bénéficiaire contribuera à son financement par ses propres fonds ou par des sources privées, il garantira à la compagnie aérienne le retour à des durabilité.
Comme l’explique la Commission européenne, des mesures visant à limiter les distorsions de concurrence ont notamment été prises en compte, notamment :
- La limitation du nombre de sièges proposés par Air Austral
- Une restriction du nombre de liaisons opérées par la compagnie aérienne
- Interdiction d’achat d’actions d’autres entreprises
- Établir des accords commerciaux avec d’autres compagnies aériennes qui en ont besoin
À cet égard, la Commission a souligné que ces mesures continueront d’être mises en œuvre tout au long de la période du plan de restructuration, qui durera jusqu’en mars 2025.
En outre, la Commission européenne a notamment constaté que l’adoption de cette mesure corrigera les dommages directement liés à l’épidémie de coronavirus. L’autorité a également estimé que la mesure était proportionnée, car la compensation n’excède pas ce qui est nécessaire pour réparer le préjudice.