Mercredi 20 août 2025, un vol Air France entre Paris-Orly et Ajaccio a connu de fortes turbulences. Il y a eu cinq passagers légèrement blessés. Cet incident, survenu sur le vol AF4236, montre les difficultés liées aux caprices de la météo.
Turbulences et vol agité au-dessus de la Méditerranée pour Air France
L’Airbus A320, avec 143 passagers et six membres d’équipage à bord, avait décollé de Paris-Orly à 13h02. Le vol d’environ 1h30 vers Ajaccio-Napoléon Bonaparte a été assez secoué. En plein vol, à 11000 mètres d’altitude, l’avion a traversé une zone d’orages violents, causant une secousse forte. Un secouriste interrogé à l’aéroport l’a décrite comme une « grosse secousse ». Air France explique que les turbulences sont dues à un orage sec. C’est un phénomène météo difficile à repérer. En effet, il n’y a pas de pluie au sol et il se forme vite.
Deux passagers et trois membres d’équipage (qui vérifiaient les ceintures à ce moment-là) ont été légèrement blessés, douleurs au dos, traumatismes aux bras et aux jambes, et blessure à la tête. Heureusement, rien de grave. Les pilotes ont gardé le contrôle et ont demandé de l’aide médicale d’urgence à Ajaccio.
Prise en charge rapide à l’aéroport
À l’atterrissage à Ajaccio-Napoléon Bonaparte, les secours étaient de quatre ambulances, un véhicule de commandement et un médecin du Samu. Les cinq blessés ont été vite pris en charge et emmenés à l’hôpital de la Miséricorde pour des examens. Air France a rassuré tout le monde et ses équipes à l’aéroport ont accueilli les 141 autres passagers et leur ont offert de l’aide. Pas besoin de soutien psychologique.
L’avion a été mis de côté dans un hangar pour être inspecté par des mécaniciens, histoire de vérifier que tout va bien. Pour assurer le vol retour vers Paris (AF4237, prévu à 15h20), Air France a fait appel à un appareil d’Air Corsica. Il a décollé à 18h45 sans souci.
Les turbulences : un problème qui augmente
Cet incident montre que les turbulences restent la principale cause d’accidents non mortels en aviation civile. Les blessés ? Ceux qui n’étaient pas attachés. Moralité : il faut respecter les consignes ! Un employé de l’aéroport l’a bien résumé :
Si un passager est attaché, il n’y a aucun risque.
Les experts mettent en cause le réchauffement climatique, qui rend les turbulences plus fréquentes et plus violentes. Celles en ciel clair et les orages secs sont difficiles à prévoir. Ces derniers, comme celui qu’a rencontré le vol AF4236, sont particulièrement soudains, ils se forment vite et sans signes visibles au sol.
Des initiatives, comme la base de données « Turbulence Aware » (alimentée par des capteurs sur les avions), cherchent à mieux détecter ces phénomènes. Mais les orages secs restent un vrai défi pour les pilotes et les technologies actuelles. Cet incident, même s’il n’est pas grave, nous rappelle qu’il faut être vigilant et se préparer aux aléas climatiques.
Air France insiste sur la priorité à la sécurité
Dans un communiqué, Air France a déclaré :
La sécurité de nos clients et de nos personnel est notre priorité numéro un.
La compagnie a félicité la réactivité des pilotes et des équipes au sol, qui ont permis de gérer l’incident de façon efficace. Les passagers ont pu continuer leur voyage ou leur séjour à Ajaccio.
Cet événement, bien que mineur, témoigne des défis croissants auxquels l’aviation doit faire face avec un climat de plus en plus instable. Les compagnies aériennes et les autorités continuent d’améliorer les outils de prévision pour réduire les risques liés aux turbulences.