12 décembre 2024
ryanair o'leary

Michael O'Leary © Janwikifoto

Brexit, not good for airlines

Le Royaume-Uni a décidé à la majorité de quitter l’Europe. Même si le score est serré, 51.6% pour la sortie de l’Europe, le Royaume-Uni ne sera plus dans l’Europe d’ici 2 ans et cela va forcément avoir de lourdes conséquences pour le tourisme et les voyages en général. On peut même dire que ce n’est pas une bonne nouvelle pour l’ensemble du secteur.

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Michael O'Leary © Janwikifoto
Michael O’Leary © Janwikifoto

Le Royaume-Uni a décidé à la majorité de quitter l’Europe. Même si le score est serré, 51.6% pour la sortie de l’Europe, le Royaume-Uni ne sera plus dans l’Europe d’ici 2 ans et cela va forcément avoir de lourdes conséquences pour le tourisme et les voyages en général. On peut même dire que ce n’est pas une bonne nouvelle pour l’ensemble du secteur.

La livre Sterling va perdre de la valeur face à l’euro et donc, mécaniquement, baisser le pouvoir d’achat des ressortissants de sa Gracieuse Majesté qui n’auront plus autant les moyens de dépenser en dehors de leur ile. Cette modification du pouvoir d’achat va avoir des conséquences pour les compagnies aériennes. Selon Andrew Swaffield, PDG de la low-cost Monarch Airlines, le Brexit va entrainer ;

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probablement des tarifs aériens plus élevés et moins de vols entre l’Union européenne et le Royaume-Uni.

Pour O’Leary, le patron de la 1ere compagnie aérienne européenne qui a fait campagne pour le « stay », le Brexit est une mauvaise chose mais pas la fin du monde ;

Nous ne connaissons pas l’impact économique que pourrait avoir un Brexit mais ça ne devrait pas être l’apocalypse.

Carolyn McCall tenait le discours suivant :

Nous sommes très clairs là-dessus et nous le disons haut et fort : nous pensons que rester dans l’Europe est très important pour les Britanniques. C’est mieux économiquement pour eux et c’est mieux pour nous.

Des billets plus onéreux, moins de vol et des formalités surement plus compliquées, voilà ce à quoi on peut s’attendre suite au Brexit en ce qui concerne le transport aérien.

 

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28 thoughts on “Brexit, not good for airlines

  1. No good for Airlines, sans doute,mais No good surtout pour Easyjet et Ryanair. En effet, interrogé par le magazine Event le 26 mars 2016, le patron de la compagnie aérienne Virgin Atlantic, Richard Branson a affirmé que les deux spécialistes britannique et irlandaise du vol pas cher, Easyjet et Ryanair, étaient « dans un état de panique total » à l’idée que le référendum du 23 juin mène à une sortie de l’Union Européenne. EasyJet et Ryanair « perdraient alors techniquement le droit de pouvoir opérer des routes entre différents pays membres de l’Union Européenne », assure le patron de Virgin Atlantic ; ce qui se traduirait par la « perte d’un nombre massif de lignes », puisqu’elles ne sont autorisées à opérer à l’intérieur Europe « que parce qu’elles en font partie ». Rappelons qu’en tant que compagnie irlandaise, Ryanair n’est théoriquement pas concernée par le Brexit : mais elle serait forcément affectée vue l’importance de son trafic au Royaume Uni. EasyJet en revanche devrait renégocier par exemple ses routes entre la France et l’Italie.

    1. Le ciel européen ne sera pas remis en cause et un nouvel accord sur mesure sera mis en place car les avions Ryanair et surtout easyJet représentent une manne pour ADP en France les équivalents dans les autres pays…

  2. @l’equipe :
    Pour l’instant et pendant la sortie les accords resteront les mêmes. Rien ne presse
    Concernant le ciel européen, il y aura des négociations coe poue tous les secteurs.
    Et bien malin qui peut dire que rien ne changera.
    Il y aura forcément des contreparties a payer pour les entreprises du Royaume uni.. sinon MOL et Carolyne n’auraient pas pris partie pour le IN .

    Car si rien ne change alors un Brexit ne sert à rien.

    Le royaume uni ne pourra pas bénéficier de l’Europe sans dépenser un sou pour cette même Europe !
    (Déjà que le royaume uni payait moins…)

    Pour l’instant il faut rester zen. Tout arrivera suffisamment tôt !

    1. Ce qui inquiète le plus McCall et MOL c’est le pouvoir d’achat qui va s’écrouler car la livre Sterling va forcement plonger et une part importante de leur clientèle n’auront juste plus les moyens de voyager. Il ne faut pas oublier que c’est les middle class le fond de commerce des low-cost et pour elles le Brexit va faire très mal financièrement.

      L’Europe n’a aucun intérêt de voir le Royaume-Uni sortir du ciel européen. C’est pas les européens qui ont voté pour la sortie du Royaume, il ne faut pas l’oublier !

      Les sujets de sa Gracieuse Majesté paieront une redevance a l’Europe et l’aéronautique britannique va pouvoir dire de « F word » a l’EASA et rien que pour ça ils ont sans doute bien fait !

  3. En ce moment, l’action Easyjet est à -20 %, celle de Ryanair à -15%, preuve que les marchés ne partagent pas votre optimisme. En attendant ce Brexit est une excellente nouvelle. C’est la défaite de la propagande, du chantage et des menaces. Mais c’est surtout la victoire du peuple Anglais. Bravo à eux.

    1. Voir notre réponse a Judith.
      Victoire nous ne savons pas mais la livre a perdu 12%, autant dire qu’ils vont pleurer pour voyager en Europe ou continuer a importer… Les investisseurs sont en train de fuir et même ceux du Commonwealth cherchent a partir de Londres.
      Moins d’anglais cet hiver en station, c’est sans doute ça la bonne nouvelle 😉

  4. « easyJet représentent une manne pour ADP en France les équivalents dans les autres pays… »
    Personne ne s’est posé cette question des taxes lors des faillites des compagnies européennes ni lors de la quasi faillite d’af pour les redevances aéroportuaires (Sabena, Alitalia…)

    1. Une faillite c’est une société qui n’est pas viable et qui ne peut pas payer… Dans le cas présent on parle des compagnies aériennes les plus rentables, elles ont les moyens elles…

  5. Les Échos sont moins optimistes :
     »

    L’incertitude sur les droits de trafic

    A moyen terme, la chute de la monnaie britannique risque aussi de renchérir la facture pétrolière des compagnies britanniques, payée en dollar, ainsi que le coûts des avions en loyer et à l’achat, également facturés en dollars. Mais surtout, à plus long terme, les compagnies aériennes britanniques font face à une incertitude majeure concernant leurs droits de trafic

    . En théorie, la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne les priverait de la possibilité de voler librement en Europe, mais aussi entre l’Europe et les pays avec lesquels ont été conclu des accords de ciel ouvert, comme les Etats-Unis.

    Easyjet n’aurait plus le droit d’exploiter des bases en dehors du Royaume-Uni, ainsi que des vols entre deux pays tiers, et IAG n’aurait plus le droit de détenir plus de 49% d’une compagnie européenne comme Iberia, Vueling et Aer Lingus.

    Pas plus qu’à desservir les Etats-Unis au départ de Paris comme c’est le cas aujourd’hui. »

    1. Non, ils exposent le pire des scenarii mais je suis prêt a parier que pas un journaliste n’y croit !

  6. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est B.Tredevic.
    Business Traveller France exposé également son point de vue :
    « Le Brexit devrait être couteux pour de nombreux acteurs dont les compagnies aériennes. Ryanair et Easyjet avaient fait campagne contre le Brexit. Car du fait du Brexit la participation du Royaume-Uni au marché aérien unique est remise en question. Ce marché permet aux compagnies aériennes des pays membres de voler dans tout état de l’Union. Le Royaume-Uni va sans doute faire la demande pour rester dans ce marché, mais celle-ci n’est pas sure d’être acceptée.

    En cas de réponse négative de l’UE, Easyjet va devoir obtenir un certificat de vol de l’UE afin de pouvoir opérer des vols dans l’Union.

    Selon HSBC, si le Royaume-Uni quitte le marché unique aérien, 30% des opérations d’Easyjet seront affectées (ou même 40% si le certificat de sa filiale suisse est remis en question) contre également 30% pour Ryanair (pour ses vols vers le Royaume-Uni).

    Easyjet avait dévoilé son plan B en cas de Brexit. En effet, une compagnie non membre de l’Union Européenne doit obtenir une licence dans un pays de l’Union

    Elle avait indiqué qu’elle pourrait créer une holding européenne afin d’obtenir un certificat de vol européen. Une autre option pourrait consister pour Easyjet à utiliser sa filiale suisse qui possède un Airline Operating Certificate.

    Au niveau de Ryanair, basée en Irlande, l’impact sera inexistant pour ses vols vers l’Union Européenne, puisque l’Irlande fait partie de l’UE.

    Mais elle va sans doute devoir demander de nouveaux certificats de vol pour le Royaume-Uni dans le futur. »

    Mais la rédaction est peut être davantage informée que ces journalistes ?

    Sur ce et malgré le temps très chaud, Judith va se jeter sur un gâteau au chocolat. ???
    Après tout ce n’est pas la fin du monde…

    1. Et bien vous voyez, easyJet a déjà la solution via la Suisse et Ryanair n’est pas concerné 😉
      Vous m’en offrez une part ?
      Eric

  7. D’après Carolyne, ces solutions font partie de plusieurs possibilités.
    Il n’y a rien d’automatique. Cela fera partie de la négociation pour le ciel ouvert… ou pas

    Se posera éventuellement la question des visas pour les ressortissants du Royaume uni.

    Et pour le gâteau, j’ai tout mangé 🙂
    Trop gourmande Judith

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