Le nuage de cendres progresse de nouveau vers le sud. L’Irlande et la Grande-Bretagne sont également touchées.
Les aéroports néerlandais d’Amsterdam-Schiphol et de Rotterdam vont être fermés lundi 17 mai de 06h à 14h en raison de la concentration de cendres du volcan islandais Eyjafjöll dans l’espace aérien des Pays-Bas, a annoncé le service néerlandais de contrôle aérien.
« Les aéroports d’Amsterdam et de Rotterdam-La Haye seront fermés au trafic aérien de 06h à 14h cet après-midi en raison d’une grande concentration de cendres volcaniques dans l’espace aérien néerlandais », a indiqué à l’AFP une porte-parole du service néerlandais de contrôle aérien, Marjolein Wenting.
Cette décision est « basée sur les informations des services météorologiques néerlandais », a-t-elle précisé, soulignant que les autres aéroports des Pays-Bas n’étaient pas fermés.
Fermeture d’Heathrow à Londres
Le trafic aérien des Pays-Bas avait été paralysé pendant près d’une semaine par le nuage de cendres du volcan islandais, comme celui d’une partie de l’Europe, du 15 au 21 avril.
L’Irlande, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas étaient à nouveau touchés dimanche par le nuage de cendres volcaniques qui a provoqué la fermeture d’une vingtaine d’aéroports, menaçant de paralyser Londres.
L’aéroport londonien d’Heathrow était parmi ceux fermés pendant six heures à partir de 00h00 GMT lundi à cause de la propagation vers le sud du nuage de cendres volcaniques d’Islande, ont annoncé les autorités du trafic aérien britannique (NATS).
« Les cendres en forte densité continuent à se diriger vers le sud aux premières heures de » lundi, précise le NATS dans un communiqué.
« Pour la période allant de 1h (00h00 GMT) à 7h (6h GMT) lundi, la zone d’interdiction de vol imposée par les autorités de l’aviation civile (CAA) inclut les aéroports londoniens d’Heathrow et Gatwick« , a ajouté le NATS.
L’activité du volcan islandais en éruption, l’Eyjafjöll, a légèrement augmenté au cours des dernières 48 heures et le nuage de cendres a de nouveau atteint une altitude de 8.000 m, a indiqué samedi à l’AFP un vulcanologue islandais de l’Institut des sciences de la terre de l’Université d’Islande.
Source: tempsreel.nouvelobs.com