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Bébé singe © Rob from Cambridge, MA

Plus de singe chez Air France

Air France stoppe le transport de singe…

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Air France, a annoncé la semaine dernière qu’elle transporterait plus de singe. C’était la dernière grande compagnie aérienne à transporter des singes utilisés dans la recherche. Une décision susceptible d’aggraver une pénurie préexistante de primates de laboratoire.

La compagnie aérienne a fait l’annonce de manière informelle lorsqu’elle a répondu à un message sur Twitter le 30 juin. Air France a transporté des singes depuis l’île Maurice, dans l’océan Indien. Suite à la polémique elle a tweeté en français qu’elle s’arrêterait « dès que les engagements contractuels avec les organismes de recherche prennent fin ».

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La demande de singes de recherche a augmenté en 2016. Celaaprès que les National Institutes of Health (NIH) aient accordé plusieurs subventions pour étudier le VIH. Puis la pandémie de COVID-19 a frappé, suscitant une demande accrue et incitant la Chine à interdire leur exportation. La Chine fournissait près de 80% des singes utilisés pour la recherche aux États-Unis jusqu’au début de 2020.

Kirk Leech, directeur exécutif de l’Association européenne de recherche animale, a indiqué dans un communiqué :

Dans l’effort accéléré de développement de vaccins contre le Covid-19, les singes ont joué un rôle essentiel pour garantir l’innocuité et l’efficacité de tous les vaccins efficaces qui sont maintenant largement utilisés.

Kirk Leech

La déclaration décrit l’accès restreint aux singes comme « une tempête parfaite » pour le secteur biomédical. Cela limitera « sévèrement » les progrès de la recherche dans le développement de médicaments vitaux. 

Un communiqué de presse de l’organisation à but non lucratif People for the Ethical Treatment of Animals (PETA) célèbre l’annonce. Elle déclare que l’organisation va maintenant porter son attention sur Egyptair. Selon PETA la compagnie a transporté 5 000 singes aux États-Unis via New York depuis mars de cette année.

« En fin de compte, le moyen de contourner le problème est d’élever des singes localement » dans les pays qui les utilisent dans la recherche biomédicale, explique Leech. D’ici là, il prédit que « cette pénurie va chasser l’innovation du secteur ».

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