Rép :Re: Disparition du vol Air France AF447 Rio-CDG

#100219
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    http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/06/06/crash-de-l-af447-les-capteurs-de-vitesse-mis-en-cause_1203142_3224.html

    Crash de l’AF447: les capteurs de vitesse mis en cause
    LE MONDE | 06.06.09 | 09h30 • Mis à jour le 06.06.09 | 11h01

    L’Airbus A330-200 d’Air France, disparu dans la nuit du 31 mai au 1er juin entre Rio de Janeiro et Paris, a connu des incidents techniques. Jeudi 4 juin, le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) avait indiqué, à partir des messages automatiques envoyés par l’avion, les Acars, qu’il y avait « incohérence des différentes vitesses mesurées » (Le Monde du 6 juin).

    Reuters/HO
    Photo d’un Airbus A330-200, similaire à celui qui a disparu le 1er juin 2009.

    Selon les informations du Monde, Air France a envoyé, vendredi 5 juin, à l’ensemble de ses pilotes Airbus une note d’information. Dans ce document, que nous avons pu consulter, la compagnie reconnaît que « l’analyse de certains messages Acars transmis durant les dernières minutes du vol AF 447 à nos applications de maintenance fait état d’anomalie dans la chaîne anémométrique [qui permet d’établir la vitesse de l’appareil] ». En conséquence, Air France préconise, « sans attendre les premières recommandations du BEA et/ou du constructeur et sans préjuger de leur contribution à la séance des événements », une série de procédures techniques à appliquer en « cas de doute sur les indications anémométriques ».

    Au-delà du légitime principe de précaution, Air France insiste sur le « risque de perte d’informations anémométriques ». Ces informations sont recueillies par un pitot, un tube fixé sur le long de la carlingue, à l’avant de l’appareil. L’A330 en compte trois, complètement indépendants. Il semble que la compagnie ait décidé, avant l’accident, d’améliorer ces sondes, installées sur l’ensemble des flottes Airbus moyen et long courrier.

    Air France précise même à la fin de sa note qu’une « campagne de remplacement des pitots par de nouveaux modèles est en cours. Elle doit s’achever dans les prochaines semaines ». Interrogée sur cette note, Air France a répondu qu’elle ne commentait pas « les documents d’informations internes destinés aux pilotes » ajoutant qu' »elle réservait les informations dont elle diposait pour le BEA ».

    La rédaction de cette note, qui fait référence à l’accident du vol AF 447, laisse supposer que le problème posé par les « pitots » était déjà connu avant la catastrophe.

    Le fait que les pilotes du vol Rio-Paris aient reçu des informations fausses sur la vitesse de l’avion pourrait expliquer qu’ils n’aient pas pu faire face aux fortes turbulences que l’appareil traversait.

    François Bostnavaron

    Article paru dans l’édition du 07.06.09.

    Les balises pourraient « ne plus être attachées » aux enregistreurs de vol

    Lors d’un point presse, le directeur du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), Paul-Louis Arslanian, a indiqué que le BEA n’avait « absolument pas la garantie que la balise (des boîtes noires de l’avion) soit toujours attachée à l’enregistreur. Elle peut s’être détachée. » Dès mercredi, M. Arslanian avait fait part de son pessimisme quant à la récupération des boîtes noires de l’appareil d’Air France disparu en mer dans la nuit du 31 mai au 1er juin.

    Par ailleurs, le BEA a annoncé que des moyens acoustiques prêtés par les Etats-Unis allaient être acheminé dans la zone de recherche.

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