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, le il y a 15 années et 4 mois.
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Bonjour,
Je suis actuellement une formation d’ingénieur, cependant je me laisse tenter depuis quelques temps par le métier d’hôtesse de l’air… Je ne peux pas abandonner ma formation actuelle mais j’aimerais vraiment que le métier de pnc occupe une place dans ma vie, y a-til un moyen de pouvoir mixer les 2?
N’est-ce pas justement un avantage au sein d’une compagnie? Ou est-ce que ce sont 2 métiers vraiment trop complets pour pouvoir être juxtaposés?…Oui mais est-ce que ce n’est pas un peu dommage, pour les études que tu as fait avant? Non pas pour rien, car c’est du vécu et du savoir, mais quand même… tu fais des études pour avoir un certain métier, et puis tu te tourne vers quelque chose qui peut se faire avec le bac… Certains ne pensent pas que c’est du gachis? …
Pourquoi toujours vouloir proposer le métier de pilote à quelqu’un qui veut faire pnc ? 😉 je ne comprendrais jamais cette réaction et d’accord avec webby, peu importe le niveau d’études, il y a de tout parmi les pnc.
Les deux seront peut-être difficiles à concilier cependant à moins de prendre un mi-temps…
Si vous saviez la quantité de « trentenaires » qui ont fait des études à Bac +5 et qui ont eu 1, voir 2 carrière déjà… et qui, finalement, s’orientent vers le métier de PNC…
Il y en a plus que vous ne le croyez !eeeeehhh wouais : après avoir fait plaisir aux parents « passe ton bac d’abord et fait des études », bah après, on se rend compte que le fric c’est bien mais ça fait pas tout, que la paperasse ça remplacera jamais le contact humain…
J’en connais aussi des « qui ont fait médecine » (ils ne sont peut-être pas allés jusqu’au bout) et qui se sont orienté vers PNC 😉
Vous pensez qu’en mi-temps, les 2 sont conciliables?
Ou sinon, est-ce qu’après mes études, mon diplome en poche, je peux m’orienter vers le métier de pnc, pendant quelques années (jusqu’a ce que je sois trop vieille pour le faire!) et puis reprendre mon cursus d’ingénieur après, vu que j’ai mon diplome pour assurer mes arrières?
@elfifie wrote:
Vous pensez qu’en mi-temps, les 2 sont conciliables?
ben, ça dépend (ça dépasse, oui, je sais 😀 ) :
Si tu as la chance d’avoir un contrat genre « court courrier » , à mi-temps, aux horaires compatibles avec tes études (c’est à dire calé sur un rythme administratif)… qui te fatigue pas trop.. pourquoi pas… 🙂 …mais la probabilité que cela arrive, surtout en début de carrière, est très très faible ! 🙄
L’une des particularité de ce métier est qu’un vol dépend de beaucoup de facteurs, il est tout l’inverse d’un « rythme administratif fonctionnaire » !
(ça en fait aussi un avantage pour casser une certaine routine 😉 )
Donc, en général, il faut prendre une marge sur ses horaires, et ça peut flinguer tes cours.Les débutants prennent ce qu’on leur donne et comme tout débutant de n’importe quelle entreprise, ils « subissent » (tout : vols les moins sympa, les plus fatiguant etc… un peu une forme de « bizutage » mais pas forcément généralisé non plus), et n’ont pas trop le choix (c’est déjà une chance qu’on leur donne un poste alors que des milliers attendent dehors !).
@elfifie wrote:
Ou sinon, est-ce qu’après mes études, mon diplome en poche, je peux m’orienter vers le métier de pnc, pendant quelques années
oui, comme le font beaucoup de personnes 🙂
@elfifie wrote:(jusqu’a ce que je sois trop vieille pour le faire!)
t’inquiète, si tu apprécies ce métier tu râleras pour y rester le plus possible 😉
@elfifie wrote:et puis reprendre mon cursus d’ingénieur après, vu que j’ai mon diplome pour assurer mes arrières?
bah, quand tu seras retraitée de l’aérien, tu auras tout ton temps pour passer ton diplôme d’ingénieur, voir même en refaire 😀
Le choix d’une carrière est très délicat et « les conseilleurs ne sont pas les payeurs », surtout pour une question aussi déterminante.
Personne ne peux répondre sincèrement pour toi.
Et tant que tu n’auras pas exercé le métier, même 1 vol, tu ne peux pas savoir quel impact il aura sur tes motivations et choix de carrières.
Si tu peux essayer de passer ton CFS étalé dans ton cursus d’ingénierie sans que cela soit néfaste à tes études, pour pouvoir ensuite postuler et faire quelques vols, cela te permettrait vraiment de voir si c’est ce métier que tu veux faire.
En fait, c’était l’intérêt des « 60 heures » où les diplômés pouvaient en quelques heures et quelques vols voir si, vraiment, le métier était conforme à leur attente ou changer de voie à nouveau.
Tu as la chance d’être en école d’ingénieur, ce serait dommage, en effet, de rompre le cursus pour, finalement, te rendre compte que PNC est un métier qui ne te correspond pas.
Essaye de voir comment tu peux concilier les 2… va pas être simple 😕
Ou « passe ton bac… heuu.. ton diplôme d’abord », pis tu verras ensuite… 🙄Merci pour les précieux conseils!
Je suis a présent trop avancée dans mes études pour tout lacher, donc je vais deja finir ça et je verrais après. Je pense que je concilierais la formation pendant ma 1ere année de boulot post-diplome (j’ai d’ailleurs entendu parler de congés fait pour ça?), et puis je verrais! J’aurais aimé pouvoir utiliser d’une façon ou d’une autre ma formation d’ingénieur dans le métier de PNC, mais je ne crois pas que ce soit possible malheureusement…
Alors finis ton cursus et, qui sait, peut-être tu te découvriras une passion supérieure à celle de PNC 😉
Il faut savoir que certains PNC ont un emploi du temps (certains long courriers, temps partiel…) qui leur permet d’avoir une autre activité à côté : généralement en profession libérale ou salarié dont l’emploi du temps est compatible avec le métier de PNC (photographe, agent immobilier, artiste, artisan etc…).
Il sera peut-être possible que tu puisses avoir une activité en parallèle côté, en fonction de :
– ta spécialisation choisie,
– des débouchés commerciaux et la possibilité de faire des affaires,
– du choix d’entreprise que tu choisiras (consultante ou salariée si tu trouves une entreprise conciliante)
– de la disponibilité que te laissent tes employeurs (et/ou tes clients, en prenant en compte les dates limites d’échéances pour rendre les projets),
– de ton état de santé et de fatigue physique de ton métier de PNC,
– de la disponibilité que te laisse ta vie privée (bah, si ça se trouve ça va te plaire plus qu’exercer un métier d’ingénierie, voir même de PNC 😉 …pis être enceinte n’est pas une maladie que je sache, même si certains employeurs l’interprètent comme cela),
…Qui vivra verra, qui ne tente rien n’a rien blablabla habituel… bon courage pour la suite 🙂
@elfifie wrote:
Oui mais est-ce que ce n’est pas un peu dommage, pour les études que tu as fait avant? Non pas pour rien, car c’est du vécu et du savoir, mais quand même… tu fais des études pour avoir un certain métier, et puis tu te tourne vers quelque chose qui peut se faire avec le bac… Certains ne pensent pas que c’est du gachis? …
Oui « Gachis » c’est ce que je pensais avant que je me lance, mais on est tellement formaté dans nos écoles…
A mes yeux ce que je fais maintenant m’intéresse plus que ce que je faisais avant, après c’est mon point de vue;
mais c’est sûr qu’il faut bien réfléchir car après si jamais je veux retourner dans mon ancien secteur, l’expérience de PNC risque peu de les intéresser, normal ça n’a rien à voir!@elfifie wrote:
Il y aussi la question du salaire qui joue… Sachant qu’en tant qu’ingénieur on gagne 35k€ au premier emploi, et qu’en tant que PNC c’est ce qu’on gagne en fin de carrière…
certes, mais dans les « trentenaires », et plus encore chez les quelques « quadras » qui, à +40 ans se lancent dans l’aventure (et dont certains réussissent, SANS expérience dans le métier de PNC ou de l’hôtellerie, ça existe, vu de mes yeux vus 🙂 ), certains avaient de très bons salaires 🙂
Mais chacun voit midi à sa porte, ses priorités dans la vie et tout à un prix, et pas forcément celui que l’on croit.
La réussite sociale par le pouvoir et/ou l’argent est une chose, mais l’impact des environnements de travail « hostiles » est loin d’être négligeable sur le psychologique.
Certains domaines et sociétés ont des pratiques qui peuvent entrer en contradiction avec la morale du jeune diplômé qui entre dans la société et qui découvre ce qu’il se passe derrière les belles plaquettes commerciales vantant les mérites de la compagnie et du secteur.
Le jeune se plie et accepte de faire comme tout le monde, au prix de quelques nuits blanches, de ravaler son honneur et sa fierté, jusqu’à devenir un requin… ou il quitte les océans riches de poissons et d’autres perles… mais trop dangereux pour lui !J’ai fais équivalent école de commerce : ah ça, les techniques du marketing pour arnaq… heu, vendre, je connais… mais cela ne me correspond pas !
Je préfère rester dans l’étude des besoins du clients et du conseil (bon, un « conseil orienté » est aussi une manière de vendre, mais ce n’est pas de la vente forcée avec le pied dans la porte en mettant le couteau sous la gorge non plus !)
Je reviens à mes premiers zamûrs : l’aérien !Pis, regarde les tous ces gens qui courent dans le Métro et sur les embouteillages… combien ne travaillent qu’en rêvant pouvoir se payer quelques jours au soleil ?
Alors que toi, si ça se trouve, tu seras sur un secteur où tu pourras en profiter régulièrement, même si ce n’est que le temps d’admirer un coucher de soleil sur la piste à Dakar 😉 (mais tu verras, même les plages et le soleil, quand tu les a presque toutes faites, ça lasse… 🙄 )A combien tu évalue ce luxe, hein ? 😀
Il vaut laaaaaargement les 4,5…10.000 € par mois de différence de salaire avec un job crevant, stressant… où tu peux pas partir (presque) quand tu veux au soleil !Donc, tout dépendra de ce que ce que tu veux 🙂
@elfifie wrote:
Il est facile de devenir PNC
RIEN n’est JAMAIS facile, ni donné !
@elfifie wrote:a 30/40 ans? J’ai lu quelque part que dans ce métier, on était très rapidement trop vieux…
si le profil correspond aux besoins de l’entreprise, pourquoi pas ?
Ensuite, il ne faut pas se leurrer et être réaliste tout en prenant du recul :
– en France on apprécie pas les « vieux »… sauf que d’une compagnie à l’autre, la vieillesse ne commence pas au même âge
(une amie s’est faite refouler d’une sélection jugée « trop vieille » à 31 ans !…elle a failli finir la soirée en coma ethilique 🙄 … )
– il est clair que le candidat devra plus que quelqu’un qui a moins d’expérience, justifier son changement d’orientation professionnel… mais certains réussissent, alors pourquoi pas d’autres ?
– encore une fois, tout est question de motivation et d’adéquation de profil
– les besoins des compagnies évoluent d’une cession de recrutement à une autre : un jour ton profil correspond, l’autre non…Rappel : ce métier, comme d’autres secteurs, est cyclique, aussi bien en termes de quantité que de qualité (de profils recherchés).
Il fut un temps, une compagnie recherchait surtout des profils « jeunes -25 ans », partant du principe : « je vais les mettre au moule et ils seront de bons petits soldats » !
Ok, sauf que :
– ce métier demande des compétences humaines d’empathie car on est au contact de populations très différentes avec des us et coutumes différentes et il faut savoir s’adapter à des moments qui, dans la vie « Française » nous choqueraient alors que pour ces populations c’est « normal »,
– ce n’est pas évident qu’à 23/24 ans l’individu ai suffisamment d’expérience de la Vie et des gens pour avoir cette maturité,
Conséquence : beaucoup de jeunes se sont tenus à carreaux le temps de la période d’essai et une fois en CDI eh bien se croyant devenus les maîtres du monde et à l’abri du besoin jusqu’à la fin des temps, ils faisaient ce qu’ils voulaient, notamment en terme de commercial, et cela a eu des répercussions assez déplorables avec le traitement de certains pax.
Ensuite la compagnie a cherché un peu plus de gens ayant de l’expérience de la vie et d’empathie.
Et aujourd’hui ?
Bah, c’est la cwise…
Et demain ?
On sait pas… on verra bien… de toutes façons, après la pluie vient le beau temps 🙂
(enfin, y aura p’têt l’ouragan et le cataclysme avant 😕 )@elfifie wrote:
Quelqu’un sait quelque chose sur la possibilité de prendre des congés lorsque l’on a déja un job, pour passer le CFS, en vue d’une reconversion vers PNC?
bah vi : ça se négocie au cas par cas et en général la première année on a très peu de jours de congés (voir aucun), sachant que la formation pnc va durer environ 3/4 semaines pour la théorie + examen et 1/2 semaines pour la pratique + examen.
Tout se négocie au cas par cas avec ton employeur.
@elfifie wrote:
c’est facilement négociable?
Toi seule peut le savoir.
Cela dépendra aussi de tes relations avec ton employeur.Quelques infos ➡
Sinon, il y a le congé sans solde (ou congé pour convenances personnelles)
Il s’agit d’une autorisation d’absence pour des raisons personnelles, demandée par le salarié à son employeur, qui n’est pas obligé d’accepter.
Les fondements de cette autorisation se trouvent soit dans un accord entre le salarié et son employeur, une disposition d’une convention collective, ou un accord d’entreprise ou de branche.
La particularité de ce congé est que lorsqu’il est octroyé, il entra”ne une absence de rémunération.Il n’existe pas de réglementation spéciale pour ce genre de congé, il faut les étudier au cas par cas, se basant sur les principes généraux du code du travail et sur les convenances que l’on peut trouver avec son employeur.
Comparaison avec le congé sabbatique :
Le point commun : ils sont tous les deux accordés pour convenance personnelle et laisse le salarié libre de consacrer le temps qui lui est octroyé aux occupations qu’il souhaite.
La différence se situe au niveau de leur régime : le congé sans solde a une origine purement conventionnelle, alors que le congé sabbatique est régi par le code du travail.Les bénéficiaires :
En l’absence de réglementation légale, ce sont les dispositions négociées qui tiennent lieu de loi. Concernant les personnes qui peuvent faire la demande d’un tel congé, il s’agit de :
– les salariés auxquels s’applique une convention collective contenant une disposition sur de tels congés,
– un salarié qui exerce ses fonctions dans une société où l’employeur et les instances du personnel ont négocié un accord contenant des dispositions sur le congé sans solde.
– La salarié qui a négocié avec son employeur un tel congéDans le schéma où l’employeur accepte d’accorder un congé sans solde à son salarié, il faut alors savoir que son contrat de travail est alors suspendu, le salarié demeurant tout de même dans les effectifs de l’entreprise.
– la durée minimale du congé est de 6 mois (avec une possibilité d’accord négocié au sein de l’entreprise)
– il bénéficie alors des protections spécifiques attachées à son statut (licenciement, transfert d’entreprise, élections professionnelles)
– devoir de respect les règles de confidentialité et de loyauté attachées à sa société
– possibilité de recourir à un compte épargne temps
– droit au maintien des prestations en nature de l’assurance maladie-maternité (pendant 4 ans) et des indemnités journalières (pendant 12 mois), si le salarié bénéficiait de cette couverture lors de son départ.Le retour du salarié
Le contrat de travail n’est plus suspendu et l’employeur a l’obligation de redonner au salarié son emploi ou un emploi similaire (Cass. Soc. 24 Avril 2001, n¡98-45.895, RJS7/01)
Le salarié ne peut exiger son retour dans l’entreprise avant l’expiration de son congé, mais dès le premier jour de son retour, son contrat de travail reprend tous ses effets.
Le licenciement est envisageable mais si le motif est étranger à son départ en congé (par exemple pour motif économique, pour une faute antérieure au départ, ou pour une faute au cours du congé : concurrence déloyale, défaut de fidélité, …).
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