Dans une annonce aussi surprenante qu’un atterrissage en douceur à Roissy par jour de tempête, Qatar Airways a officialisé ce matin le rachat intégral d’Air France pour la somme faramineuse de 12 milliards d’euros. L’opération, baptisée « Opération Mirage », marque un tournant historique pour l’aviation française, qui troque son coq gaulois contre un faucon du désert.
Un mariage arrangé dans les airs
Les rumeurs couraient depuis des mois dans les couloirs feutrés des lounges business, mais personne n’osait y croire : Air France, fleuron tricolore connu pour ses grèves légendaires et son amour immodéré du champagne en classe affaires, passe sous pavillon qatari. « C’est une alliance stratégique », a déclaré Akbar Al Baker, PDG de Qatar Airways, lors d’une conférence de presse tenue à Doha, vêtu d’une écharpe bleu-blanc-rouge pour l’occasion. « Nous apportons notre expertise en luxe et ponctualité, tandis qu’Air France nous offre… euh… un je-ne-sais-quoi français. »
Côté hexagonal, la PDG d’Air France, Anne Rigail, a tenté de rassurer : « Nos passagers ne verront aucune différence majeure. Les croissants seront toujours servis à bord, mais désormais accompagnés de houmous. » Une déclaration qui n’a pas empêché les syndicats de promettre une grève « à la française » dès demain, arguant que « le couscous en vol, c’est une atteinte à la souveraineté culinaire ».
Rachat d’Air France par Qatar Airways, des changements en altitude
Le rachat d’Air France par Qatar Airways ne se limite pas à une simple transaction financière. Qatar Airways a déjà dévoilé un ambitieux plan de rebranding. Exit les traditionnelles livrées bleu marine et rouge : les avions d’Air France arboreront désormais une teinte dorée inspirée des dunes de Doha, avec un slogan audacieux : « Voler avec élégance, atterrir avec panache ». Les hôtesses et stewards, eux, troqueront leurs uniformes chics signés Christian Lacroix pour des tenues dessinées par un couturier qatari, mêlant keffieh et béret – un compromis qui fait déjà hurler les puristes de la mode.
À bord, le menu s’annonce comme une fusion gastronomique explosive : adieu le bœuf bourguignon, bonjour le tajine de poulet au miel. Les amateurs de vin devront se contenter d’un jus de grenade pétillant, Qatar Airways ayant gentiment rappelé qu’elle préfère éviter l’alcool à 30 000 pieds. « C’est une question de raffinement », a précisé un porte-parole qatari, tandis qu’un passager parisien marmonnait : « Raffinement, mon œil, où est mon Bordeaux ? »
Réactions en pagaille après le rachat d’Air France par Qatar Airways
L’annonce a provoqué un tollé dans l’Hexagone. Sur les plateaux télé, les chroniqueurs s’écharpent : « C’est la fin de l’exception française ! » s’est exclamé un éditorialiste, pendant qu’un autre rétorquait : « Au moins, les vols partiront à l’heure. » À l’Assemblée nationale, un député a proposé une motion pour nationaliser le camembert en urgence, « au cas où ils s’en prendraient à nos fromages ensuite ».
Du côté des voyageurs, les avis sont partagés. « Si ça peut éviter les annulations de dernière minute et les bagages perdus à Roissy, je signe tout de suite », confie Pierre, habitué des vols Paris-New York. Mais sa voisine, Chantal, n’est pas convaincue : « Moi, je veux entendre ‘Mesdames et Messieurs, bienvenue à bord’ en français, pas en arabe avec un accent de chameau ! »
Une ambition mondiale
Avec ce rachat, Qatar Airways consolide sa domination dans le ciel mondial, ajoutant à son empire une compagnie au réseau tentaculaire et à la réputation… contrastée. Les experts y voient une stratégie pour concurrencer encore plus férocement Emirates et Etihad. « Le Golfe redessine la carte de l’aviation, et la France devient une escale chic sur la route de Dubaï », analyse un consultant aéronautique, entre deux gorgées de café hors de prix.
En attendant, les parodies fusent sur les réseaux sociaux : une photo d’un Airbus A380 décoré d’un tapis volant circule déjà, tandis qu’un internaute propose de renommer l’aéroport de Roissy en « Charles de Gaulle Al Thani ». Une chose est sûre : ce 1er avril 2025 restera dans les annales comme le jour où Air France a pris un virage à 180 degrés… direction le désert !