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La Marine au secours d’Air France

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Airbus A380-800 © Air France

Après l’annonce hier d’un nouveau plan de départs volontaires pour les personnels Air France, Marine Le Pen sonne la charge contre l’État et son immobilisme pour sauver la « souveraineté de la France en matière de transports ». Pour Marine la solution est très simple ; il suffit que l’État achète des actions pour atteindre 51% du capital. La présidente du FN estime que cela devrait coûter environ 700 millions d’euros. Sans doute oublie-t-elle que si l’État partait dans cette direction le cours de l’action monterait en flèche et le coût total serait sans doute supérieur. De plus, une fois propriétaire de ce fleuron de l’aéronautique mondial que pourrait bien faire l’État a part injecter des milliards d’euros ? Air France a déjà coûté des milliards de francs aux français, pas certain qu’ils soient partant pour remettre la main à la poche.

Marine veut sauver les emplois « L’État possède encore plus de 15% du capital d’Air France, à ce titre, il doit pouvoir dire son désaccord devant un tel plan social, conséquence de décisions de gestion hasardeuses prises ces dernières années. De toute évidence, la privatisation de la compagnie en 2003 n’a pas été couronnée de succès (6ème année consécutive de pertes d’exploitation) et il est temps que l’État réintervienne. C’est d’autant plus nécessaire qu’il s’agit là d’une activité stratégique pour la France. Si Air France continue de s’enfoncer, nous perdrons un acteur essentiel de la souveraineté de la France en matière de transports »

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« Si l’État, dans les conditions actuelles, n’a pas les moyens d’intervenir et de contrer ce plan social, il faut alors qu’il réfléchisse à augmenter sa participation dans l’entreprise. Cela ne représente pas une fortune. Pour arriver à 51% de participation au capital de la compagnie (la capitalisation représente au total 2 milliards d’euros), il lui faudrait débourser 700 millions d’euros. Cette dépense pourrait être compensée par la cession de quelques participations non stratégiques d’Air France-KLM dans d’autres sociétés«

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