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Transavia en 2026, les dernières infos

airbus transavia 320 neo 2026

Airbus Transavia © Transavia

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Transavia s’envole : +14% d’activité et une stratégie audacieuse pour conquérir Orly et l’international en 2026.

La compagnie low cost du groupe Air France-KLM ne connaît pas la crise. Julien Mallard, son Directeur Général Adjoint Commercial, dresse le bilan d’un été record et dévoile une feuille de route ambitieuse, centrée sur une croissance à deux chiffres, le renouvellement de sa flotte et un repositionnement stratégique majeur à Paris-Orly dès 2026.

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L’été de tous les records : le Sud de l’Europe en tête

Après un hiver déjà dynamique, Transavia a confirmé sa montée en puissance cet été avec un bond de +14% de son activité et des taux de remplissage stables. Les marchés historiques tels que le Portugal, le Maroc, l’Italie, l’Espagne et la Tunisie demeurent les piliers de ce succès.

Mallard souligne également des avancées significatives sur des destinations européennes ciblées. L’offre vers Milan a été quasiment triplée, tandis que Prague a vu son volume doubler. Plus largement, l’Albanie, le Sud de l’Italie et les rivages de l’Adriatique ont connu de très fortes progressions, confirmant l’appétence des voyageurs pour ces destinations loisirs.

Transavia, cap sur l’hiver « lointain » avant la bascule d’Orly en 2026

La stratégie de croissance de Transavia en 2026 se joue désormais sur l’équilibre des saisons. Pour pallier le creux hivernal, la compagnie va chercher des destinations plus « contre-saisonnières », ce qui se traduit par une prévision de croissance de +19% cet hiver.

Cette expansion se concrétisera par l’ouverture d’une trentaine de nouvelles routes, avec un focus sur le grand large : Dakar, l’Égypte et l’Arabie Saoudite seront renforcés, de même que le réseau marocain et tunisien au départ de la province française.

Mais le véritable tournant se jouera à Paris-Orly à l’été 2026. Transavia reprendra l’intégralité du réseau court et moyen-courrier d’Air France, qui se retirera d’Orly pour ne conserver que les vols vers la Corse (en partenariat avec Air Corsica). La filiale low cost absorbera ainsi les liaisons domestiques stratégiques vers Nice, Toulouse et Marseille, complétant son offre existante et faisant d’Orly son principal moteur de croissance.

A320 Neo et flexibilité : l’efficacité opérationnelle

Parallèlement à son expansion réseau, Transavia a engagé la transformation de sa flotte. L’objectif est de remplacer progressivement les Boeing 737 par des Airbus A320 Neo, plus modernes et moins polluants. Sur les 88 appareils que compte la flotte, 20 A320 Neo ont déjà été réceptionnés, et la transition complète devrait s’étendre sur les cinq prochaines années.

La compagnie a également innové sur le plan commercial en lançant sa plateforme de revente de billets en ligne. Cette réponse directe à une demande de flexibilité s’est révélée être un succès immédiat : elle a permis de remplir l’équivalent de 17 avions supplémentaires cet été, en offrant un remboursement à 50% aux passagers éligibles souhaitant revendre leur billet.

L’ombre de la fiscalité

Interrogé sur les défis, Julien Mallard a pointé du doigt l’impact de l’augmentation de la Taxe sur les billets d’avion (TSBA). S’il reconnaît un impact « similaire à tous les acteurs », il souligne que cette taxe a « clairement distordu la demande » en France, comparée aux marchés européens non soumis à ce type de prélèvement. Une situation qui oblige Transavia à redoubler d’efforts sur la compétitivité des prix en 2026.

Malgré ces contraintes fiscales, la feuille de route est claire : Transavia maintient le cap sur le réseau loisirs tout en étudiant des solutions, comme la carte d’abonnement, pour mieux servir une clientèle d’affaires et régulière attirée par la densité et la qualité de son offre. La compagnie est visiblement prête à saisir toutes les opportunités, y compris celles laissées par la concurrence.

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