19 mars 2024

AF447

Air France, des experts défendent les pilotes.

Deux informations qui n’ont pas été médiatisées apportent des éléments de défense des pilotes de l’AF447.

La première provient du numéro 13 du magazine APNA mag’ disponible ici : http://www.apna.asso.fr/images/sampledata/apna_mag/APNA_mag13.pdf. En page 5, on y découvre que le laboratoire de l’ISAE-SupAéro a fait des études sur le comportement des pilotes et sur la “neuro-ergonomie”.

Air Asia : Vers un Rio bis ?

Les premières informations issues du dépouillement des boites noires de l’Air Asia viennent d’être rendues publiques. Les autorités Indonésiennes ont révélé que « Dans les dernières minutes, l’avion est monté à une vitesse supérieure à la normale. (…) Il a soudain franchi la vitesse limite à laquelle il pouvait monter. Il a ensuite décroché. »

AF447 – Le rapport de contre-expertise d’un pilote

L’accident de l’AF447 a fait couler de l’encre et c’est normal. Il faut des années pour essayer de comprendre un crash et certaines personnes n’ont pas cette patience. Les journalistes trouvent alors un bon moyen de vendre de l’information. Et on vend mieux quand le produit est attrayant, quand il y a un peu de sensationnel. Les professionnels de l’aviation, n’ont pas cette démarche : ils veulent la vérité, froide, mais source de compréhension et d’expérience, même si il faut attendre longtemps pour cela.

Air France 447, la charge anglo-saxonne

Selon les medias britanniques, les pilotes du vol Air France AF447 dormaient, ou pour le moins somnolaient, au moment de l’accident. Selon les conversations enregistrées par le CVR (Cockpit Voice Recorder), il semblerait que deux des 3 pilotes dormaient. Le commandant de bord, Marc Dubois, a quitté son poste pour aller se reposer peu avant d’entrer dans la zone des orages. Alain Bouillard, directeur de l’enquête au sein du BEA, a indiqué que si le commandant de bord avait décalé son tour de repos de 15 minutes, alors que la zone d’orages était connue, il aurait été aux commandes et, avec son expérience, aurait peut être sauvé l’appareil et les passagers. Il précise que le fait de dormir sur ce type de vol est normal et que cela ne constitue en rien une infraction.
Il faut dire que le commandant de bord n’avait dormi qu’une heure la nuit précédente. Il était en rotation avec son amie et a indiqué à ses collègues « je n’ai dormi qu’une heure la nuit dernière, une heure ce n’est pas assez ».
Air France a toujours indiqué que ses pilotes n’étaient pour rien dans ce tragique accident. La presse anglo-saxonne est loin de partager ce point de vue si l’on en croit les derniers articles de l’Express, du Daily Mail ou même du New York Post outre atlantique…

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